Un séisme politique
L’élection présidentielle de 2017
Pierre Martin
N° 158/Été 2017
La victoire d’Emmanuel Macron, candidat centriste libéral, face à Marine Le Pen, après un premier tour caractérisé par l’élimination de François Fillon et de Benoît Hamon, les candidats des deux forces politiques ayant gouverné la France depuis plus de trente ans, et la percée de la gauche radicale derrière Jean-Luc Mélenchon font de cette élection présidentielle un séisme politique. Ces résultats sont la conséquence de la profonde crise politique que traverse le pays. [Lire gratuitement l'article]
L’élection présidentielle
Perspective historique et statistique
Alain Lancelot
N° 138/Été 2012
Comme il l’avait fait en 2002 et en 2007, Alain Lancelot présente les résultats de l’élection présidentielle de 2012 dans une série de tableaux qui permettent de réfléchir dans une perspective historique. [Lire l'article]
Emmanuel Macron peut-il perdre la prochaine élection présidentielle ?
Frédéric Dabi
N° 173/Printemps 2021
Poser à quatorze mois du scrutin présidentiel la question de son issue constitue un défi pour tout analyste de l'opinion publique. Pour autant, les difficultés de l'analyse ne délégitiment pas la question : réélection ou défaite d'Emmanuel Macron en mai 2022 ? De quels atouts dispose-t-il après quatre ans de mandat ? Quelles sont les fragilités du « locataire de l'Élysée » ? Cette périphrase est justifiée par le fait qu'aucun président français n'a été réélu à l'issue de son quinquennat… Y aura-t-il une exception Macron ? [Lire l'article]
Sur la gauche radicale : le vote Mélenchon
Jérôme Fourquet
N° 159/Automne 2017
Par les thématiques qu’il a portées, par le type de campagne qu’il mit en œuvre lors de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a suscité un engouement dans le pays et notamment dans la jeunesse. Cette segmentation par âge du vote Mélenchon, avec un ancrage très marqué parmi les plus jeunes générations, n’est pas sans rappeler le profil des électorats de Podemos en Espagne, Corbyn en Grande-Bretagne ou bien encore Sanders aux États-Unis, qui par ailleurs échoueront . [Lire l'article]
L’élection présidentielle des 22 avril et 5 mai 2007
Pierre Martin
N° 118/Été 2007
L’élection présidentielle de 2007, à l’issue du second mandat présidentiel de Jacques Chirac, a vu l’élection du leader de l’UMP, Nicolas Sarkozy, candidat jugé le plus crédible par l’opinion et dont la victoire avait été annoncée par tous les sondages depuis la mi-janvier. Cette élection a été marquée par une très forte participation, un net recul de l’extrême droite, une percée de François Bayrou au centre et l’affirmation de la domination socialiste sur une gauche minoritaire. [Lire l'article]
Les conséquences des élections présidentielles
Vincent Feré
N° 157/Printemps 2017
L'élection présidentielle au suffrage universel reste l'élection majeure. Ce scrutin a entraîné des évolutions politiques profondes : la bipolarisation ou, plus récemment, l'institutionnalisation des primaires. Pour autant, en dépit de son indéniable et persistant succès, il n'est jusqu'alors pas parvenu à résorber la crise de la représentation politique et, sans doute même, est-il d'une certaine façon un obstacle à sa résolution. [Lire l'article]
En finir avec l'élection
du président de la République au suffrage universel
Thomas
N° 153/Printemps 2016
Depuis la réforme constitutionnelle de 1962, la France élit le chef de l'État au suffrage universel direct et connaît un dualisme à la tête du pouvoir exécutif, partagé entre Président et Premier ministre. Unique au sein des démocraties occidentales, cette double spécificité a peu à peu transformé la Ve République jusqu'à un affaiblissement qui, mutatis mutandis, commence à évoquer l'impuissance des IIIe et IVe Républiques. Cet article établit le diagnostic et trace des voies de sortie. En raison des fonctions qu'il a occupées et de celles qu'il occupe, l'auteur signe d'un pseudonyme. [Lire l'article]
Lendemain d'une élection présidentielle
Jean-Dominique Giuliani
N° 135/Automne 2011
Cet article publié en 2011 est une anticipation . 9 mai 2012, l’élu, couvert des cicatrices d’une horrible campagne, apparaît à vingt heures sur les écrans des télévisions nationales. Les mois écoulés ont éprouvé le pays, cerné par la défiance, nourrie d’une avalanche de promesses. À deux reprises, les agences de notation ont dégradé la note de la France et sa dette est passée de 1 700 milliards d’euros à 2 300. Les prétendants à la fonction présidentielle s’étaient beaucoup affrontés sur la place du nucléaire dans le bouquet énergétique, l’âge de la retraite, l’immigration, le droit de grève dans les transports, la prime à 1 000 ou 3 000 euros promise après l’élection et les dates d’ouverture de la chasse au raton-laveur, toutes choses qui passionnaient intensément et n’étaient d’ailleurs pas sans importance. Les investisseurs internationaux, eux, ne cessaient d’évoquer la froide sensation du défaut de paiement. La France était le dos au mur et ils n’en avaient pas parlé. « Le successeur de Louis XIV », comme l’avait qualifié Angela Merkel, présente une mine grave, les yeux rougis par trois nuits sans sommeil, la gorge nouée par l’angoisse. [Lire l'article]
Faut-il réduire à cinq ans le mandat présidentiel ?
Raymond Aron
N° 57/Printemps 1992
Le 3 avril 1973, Georges Pompidou, considérant que le « septennat n'était pas adapté à nos institutions » et « confirmé dans cette idée » par son « expérience », proposait la réduction du mandat présidentiel à cinq ans. Il engageait, en utilisant l'article 89 de la Constitution, une réforme constitutionnelle en ce sens. Il devait, le 27 septembre, préciser « qu'il fallait consulter le pays un peu plus souvent » et « qu'une durée de cinq ans était bonne, d'autant plus... que ceux qui occupent cette charge auront tendance à faire deux mandats, et par conséquent, peut-être, s'ils sont élus, bien entendu, à diriger le pays pendant dix ans. Et dix ans, ça me paraît déjà pas mal. Et s'il y a des amateurs pour quinze ans, eh bien, on verra bien ». Le 16 octobre, par 270 voix contre 211, l'Assemblée nationale adopte la réforme (les socialistes et les radicaux de gauche votant tous contre, ainsi que MM. Couve de Murville et Debré). Au Sénat, le projet est adopté par 162 voix contre 112 (tous les socialistes votent contre, et 33 membres de la gauche démocratique sur 38). Le 20 octobre, craignant l'échec devant le Congrès réuni à Versailles, Georges Pompidou interrompt la procédure.... En dépouillant les archives de Raymond Aron, on a découvert une note de Raymond Aron sur cette question. Il n'avait pas pris position sur le sujet ni publié, sur cette question, d'articles dans Le Figaro. Sa note, avait été adressée le 9 octobre à quelques personnalités politiques dont le Premier ministre et le président de la République.
C’est Jacques Chirac, qui, bon gré mal gré, mènera à bien cette réforme en l’an 2000 avec le referendum du 24 septembre, suivi le 20 décembre par le vote de l’Assemblée nationale inversant le calendrier électoral et faisant en sorte que les élections législatives suivent l’élection présidentielle. Alea jacta est… [Lire l'article]
Pour en finir avec la question du quinquennat présidentiel
Jean Petot
N° 38/Été 1987
D’après l'article 6 de la constitution de 1958 : « Le président de la République est élu pour sept ans »... Cette disposition, jadis admise comme allant de soi, est maintenant contestée. De temps à autre, les milieux politiques et la presse relancent le débat sur la durée du mandat présidentiel. On répète sans fin les arguments pour ou contre un abrégement, généralement à cinq ans, car aucun partisan d'un allongement ne se manifeste en étant pris au sérieux. [Lire l'article]
L'élection du président de la République au suffrage universel : une expérience constitutionnelle (1965)
Raymond Aron
N° 28/Hiver 1984
Raymond Aron a écrit cet article après l'élection du Président de la République le général de Gaulle au suffrage universel le 19 décembre 1965. Il a paru dans Le Figaro du 23 décembre. [Lire l'article]
Les élections présidentielles de mai 1974
Raymond Aron
N° 28/Hiver 1984
Raymond Aron prit clairement position dans Le Figaro avant chacun des deux tours de l’élection présidentielle de mai 1974. Ses articles ont paru le 3 et le 15 mai 1974. [Lire l'article]
Les élections présidentielles de mai 1981
Raymond Aron
N° 28/Hiver 1984
Voici les deux articles par lesquels Raymond Aron prit position avant chaque tour de l’élection qui avait amener François Mitterrand à la présidence de la République. Ils ont paru dans L’Express du 18 avril et du 5 mai 1981. [Lire gratuitement l'article]