Nous voici en des temps moralisateurs. La morale la plus âpre, la plus « indignée », souvent persécutrice, s'exerce sur tous les fronts. L'auteur, pour mieux prendre la mesure de ce présent, nous invite à relire le Prince de Ligne, que Simon Leys admirait tant, pour tenter de voir à travers lui ce que nous sommes devenus.
La fin du siècle dernier pouvait, aux regards distraits, laisser croire que le temps de la morale sévère était révolu et que, par un assentiment général, on allait pencher vers une sorte d'hédonisme démocratique et universel, ainsi que le laissaient à entendre les théoriciens de la « fin de l...