Il n'est pas toujours besoin pour comprendre le destin des nations d'invoquer leur caractère national. Souvent suffisent les dischronies, les aléas, les accidents, qui ont mis à part la France dans le concert des nations européennes.
ApogéePetit-Dutaillis écrit qu'à la fin du règne de saint Louis, tous les ingrédients de la future monarchie absolue à la française sont déjà réunis. L'État est largement sécularisé, malgré le poids de l'Église dont il s'assure la fidélité, et, bientôt, sous Philippe le Bel, la...