Contrairement aux autres démocraties, le libéralisme n'est pas en France un bien commun partagé entre les partis de gouvernement. Il est diabolisé et réduit à la suprématie du marché, associé au conservatisme, voire à la réaction. À l'ère de la mondialisation, face aux défis qui s'imposent à notre pays, c'est une profonde erreur, une erreur historique.
Le libéralisme, si on l'entend comme l'amour de la liberté, devrait être un objet de consensus au sein des démocraties et transcender les clivages partisans. Or il cumule les malentendus et les critiques. Cela provient tout d'abord de l'ambiguïté des réalités politiques qu'il recouvre : être...