La liberté des échanges, c'est-à-dire la mondialisation, enrichit les nations et le monde. Mais elle impose des changements, des bouleversements parfois douloureux en obligeant les entreprises à se transformer et les travailleurs à changer de métier, parfois à perdre leur emploi. À quelles conditions la mondialisation peut-elle être moins malheureuse ?
Depuis 1945, chaque fois qu'a sonné l'heure du choix, tous les gouvernements français, même ceux du général de Gaulle, ont approuvé la libéralisation des échanges commerciaux, qui constitue, avec la libre circulation des capitaux, le moteur principal de la mondialisation économique1. Il doit y avoir du bon dans...