Deux pays peuvent s’accorder pour ne pas s’espionner mutuellement. C’est ce que COMMENTAIRE
les Anglais et les Américains appellent un no-spy agreement. Un tel accord existe en
fait entre le Royaume-Uni et les États-Unis. Il a été envisagé d’en conclure un autre
entre la France et les États-Unis. La tentative a échoué. Charles Cogan connaît bien
la question des rapports entre la France et les États-Unis et celle du renseignement ou,
comme on dit outre-Manche, de l’« intelligence ».
Il se demande s’il faut retenir de cet échec le manque d’instinct de ses protagonistes
ou bien y voir un présage d’avenir
La tentative L'histoire des relations entre les services français et américains est tendue et difficile – ce que la langue anglaise décrit parfaitement d'un mot : fraught. Les relations méfiantes entre le BCRA du colonel Passy et quelques militaires alli...