Michel Houellebecq jouit d'une réputation croissante et Commentaire avait naguère découvert son talent naissant (Alain Besançon, « Houellebecq », n° 96, hiver 2001). Un numéro des Cahiers de l'Herne vient de lui être consacré : rare honneur, surtout pour un auteur vivant. Il veut peindre l'avachissement occidental. Mais, à force d'en être le peintre, n'en devient-il pas le chantre ? Et cette peinture reflète-t-elle autre chose que ses propres fantasmes ?
Houellebecq passe en France, et hors de France, pour le reflet d'une époque déglinguée, voire pour l'annonciateur de sa décomposition. Son nom a été chuchoté pour l'Académie française. Le Nobel est en vue. Je suis donc allé voir son exposition parisienne de l'été dernier. Des photos...